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Ferdinand et le Caillou qui Chante

Il était une fois Ferdinand, une toute petite fourmi. Mais attention, Ferdinand était une fourmi très, très forte ! Il vivait sous le grand frigo de la cuisine, qui faisait un doux bzzz toute la nuit.

Une nuit, alors que tout était silencieux, Ferdinand sortit de sa maison. Il était très curieux. Il regarda partout avec ses petites antennes. Au loin, sur la grande table, il vit une petite lumière. Cling ! Une toute petite lumière qui brillait dans le noir.

« Oh, qu’est-ce que c’est ? » se demanda Ferdinand. Il devait absolument aller voir !

Le problème : La table était haute, haute, haute comme une montagne.

Premier essai : Ferdinand le Fort essaya de grimper le long d’un pied de la table. Il serra ses petites pattes. Hisse, hisse, hisse… Mais le bois était trop lisse et glissant. Zouiiip ! Ferdinand glissa jusqu’en bas.
« Oh non, c’est trop glissant ! »

Deuxième essai : Ferdinand vit une chaise. Il grimpa sur le pied de la chaise, puis sur l’assise. C’était déjà très haut ! Mais pour aller sur la table, il y avait un grand trou. C’était bien trop loin pour sauter.
« Oh non, c’est trop loin ! »

Troisième essai : Ferdinand était un peu triste. Il s’assit par terre et, pour se consoler, il se mit à chanter sa petite chanson de fourmi.
« La-li-la-lou, petit caillou… »
Soudain, sur la table, la petite lumière brilla plus fort ! CLING ! CLING !
Ferdinand regarda, surpris. Il chanta de nouveau, plus fort : « LA-LI-LA-LOU ! »

La solution : La lumière devint si brillante qu’elle éclaira une longue cuillère en métal. La cuillère formait un pont parfait entre le plan de travail et la table ! Ferdinand n’avait plus qu’à traverser. Tap, tap, tap, firent ses petites pattes sur le pont-cuillère.

Il arriva enfin devant la lumière. C’était un petit caillou tout gris. Ferdinand chanta tout doucement. Le caillou lui répondit en brillant d’une lumière douce et chaude. C’était un caillou magique !

Ferdinand était si content ! Avec sa force incroyable, il poussa, poussa, poussa le caillou magique jusque dans sa maison.

Et chaque soir, grâce à sa merveilleuse curiosité, Ferdinand s’endormait en chantant, dans la douce lumière de son caillou qui chante.